esclaves s’ils avaient réellement un pouvoir d’auto-détermination. La solution était donc de créer unsystème où l’on répète constamment aux gens l’idée qu’ils sont libres, que ce sont eux qui votent etque, par conséquent, ce sont eux qui déterminent leur destin. Pendant ce temps, l’élite continue decontrôler secrètement les événements derrière la scène. Ce truc a marché à merveille. On décida doncque le système d’opération le plus efficace pour un maximum de productivité des esclaves était la« démocratie ». Par conséquent, les systèmes non démocratiques qui existent toujours dans le mondesont en train d’être graduellement convertis en systèmes démocratiques, maintenant que les tests sontprobants.

Quand il est accompagné de faux espoirs au sujet du futur, le système démocratique permet unegrande productivité. Les gens deviennent tout excités quand vous leur dites qu’ils sont libres et quevous leur promettez de super retraites et une foule d’autres choses à venir. Ensuite, quand le temps estarrivé, vous dites aux imbéciles : « Désolé, mais la sécurité sociale est terminée ! » et « Désolé, maisquelqu’un a volé vos fonds de pension ! » et ainsi de suite. L’esclave est devenu vieux et vous n’enavez plus besoin. Vous ne vous souciez plus de ce qu’il pense et de ce qui va lui arriver. Vous avezprofité de sa productivité. Tant pis pour lui s’il a cru à vos mensonges. Qu’il aille paître ! Plutôt que devous en soucier, demandez-vous maintenant comment faire pour arnaquer la jeune générationd’esclaves.

12.3 La Corée du Nord – un incubateur pour de futurs esclaves

Les gens de la Corée du Sud sont du même cheptel génétique que ceux de la Corée du Nord.Nous savons donc qu’ils ont le potentiel d’être très productifs, puisque leurs frères et sœurs dans le sudle sont déjà. Pourtant, les gens du nord ont été battus autant qu’il est possible de le faire. Ils ontlittéralement abandonné tout espoir.

Cette situation est excellente, parce que quand les Etats-Unis ont pris le pouvoir en Corée duNord, ils ont installé une marionnette à la tête du pays et ont proclamé que c’était une « démocratieémergeante ». Les corporations états-uniennes ont pu alors emménager et faire travailler la populationpour pratiquement rien. Si vous avez un groupe de personnes qui se nourrissent d’herbes et de boue etque vous arrivez en « libérateur » au volant d’un camion plein de palettes de chocolat, les gens seprosterneront devant vous et feront avec plaisir tout ce que vous leur demanderez. Vous n’aurez mêmepas à leur payer de salaire. Il suffit de leur offrir une nourriture décente et de promettre de ne pas lestuer s’ils n’atteignent pas le niveau de production exigé.

Dans le futur, les corporations états-uniennes pourront y faire la pluie et le beau temps et lesgens locaux seront heureux de faire partie d’une « démocratie libre ».

12.4 Un temps pour construire, un temps pour démolir

Au bout d’un moment, la population d’un pays devient trop confortable. Les gens demandentplus d’argent, exigent plus d’avantages sociaux, et refusent de faire certains travaux. Les États-unienssont maintenant rendus à cette étape. C’est pourquoi toutes les industries doivent partir du pays pouraller s’installer ailleurs. Graduellement, d’autres pays les imitent. Leur population commence à exigerdes droits, des bénéfices et plus d’argent. Pour s’assurer que vous n’allez pas être à court d’esclaves, ildoit y avoir un « programme de recyclage ».

Quand une population commence à être trop affluente, vous devez alors la « mettre à genoux ».Vous pourrez plus tard la « relever » et exploiter de nouveau les gens par la même occasion. Vouspourrez organiser une révolution, un « désastre naturel », une épidémie ou une autre façon de mettre lepeuple à genoux. Ensuite, quand tout espoir sera disparu chez ces gens, vous arriverez pour les« sauver » et vous les ferez travailler dans des usines pour une fraction du salaire que vous leur payiezavant qu’ils soient « recyclés ».

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