(Parvenu aux Etats-Unis, vous entrez dans l’ascenseur d’un édifice pour une descente d’une duréeinhabituelle.)
Vous : Où suis-je ?
É-U : Vous êtes dans une de nos villes souterraines. J’habite dans cette ville. Ici, tout est parfait. L’airest absolument pur et tous les éléments naturels sont contrôlés à la perfection par ordinateur.
Vous : C’est incroyable !
É-U : Oui, c’est une réussite. Ça nous a pris des années pour les construire. Aujourd’hui, nous en avonspartout dans le monde. Mais vous devez êtes fatigué par le voyage. Comme il est tard, permettez-moide vous conduire dans vos quartiers privés. Nous pourrons parler de toute cela demain. Voudriez-vousquelques filles de notre Division de récréation diplomatique pour la nuit ?
Vous : D’accord !
É-U : (au téléphone) Numéros 257 et 092, veuillez vous rapporter. (Deux filles se présentent.) Allezavec cet homme. Faites tout ce qu’il veut, compris ?
Les filles : Oui, Monsieur.
É-U : Passez une bonne nuit. Je vous vois demain matin.
(Le lendemain matin)
É-U : Bonjour. Avez-vous eu une nuit plaisante ?
Vous : Oui, vraiment ! Vos filles sont formidables. Nous ne pouvons exiger de nos filles esclaves leschoses que font vos filles, même sous menace de mort. Comment faite-vous cela ?
É-U : Nous préférons la persuasion chimique. C’est très efficace. La plupart de ces filles étaient desfugueuses. Elles étaient un fardeau pour notre société. Maintenant, nous les capturons et nous lesenvoyons en traitement. Elles en sortent comme vous les avez vu. Maintenant, elles peuvent être utiles.
Vous : Que se passe t-il quand elles vieillissent ?
É-U : Nous les envoyons au recyclage. Elles sont stockées jusqu’à ce que quelqu’un ait besoin d’unepièce de rechange – foie, cœur, n’importe quoi – et elles sont alors disponibles pour les fournir. Unemanière très efficace de réutiliser une unité biologique. La majorité d’elles sont en excellente santé.Que désirez-vous pour votre petit-déjeuner ?
Vous : Hé, ce type là-bas. Je le connais, mais il est mort il y a 10 ans !
É-U : Pourquoi ne prendriez-vous pas votre petit-déjeuner avec votre ami « mort ». Nous parleronsensuite.
(Après le petit-déjeuner)
É-U : Vous voyez, je vous ai invité ici pour que vous puissiez voir les choses par vous-même. Noussommes des dieux. C’est ici que nous vivons. Nous sommes complètement protégés des forcesextérieures. Je suis mort, il y a 16 ans. C’est mon second corps. Quand il se dégradera, j’en aurai unautre et un autre, pour toujours. L’ami avec lequel vous venez juste de prendre votre petit-déjeuner estl’un des nôtres. À partir de nos bases et villes souterraines, nous contrôlons toutes les activités à lasurface de la planète.
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